Marcus

Par ou commencer pour vous racontez mon histoire ? Tout d’abord, il ne faut pas oublier qu’à l’époque, tout allait bien, les peuples étaient unis, ou presque, les îles marchandaient entres-elles sans problèmes apparent. La vie était paisible sur Oldrack, malgré quelques petites histoires de seigneurs avec Krunfats, ces deux morceaux de terre étaient tranquilles. Des voyageurs de toutes sortes y pénétraient pour des raisons commerciales, guerrières ou même pacifiques. Comme vous le savez déjà, alors que personne ne se doutaient de rien, un grand malheur a frappé les îles du nord… Un seigneur du mal du nom d’Argor a débarqué et détruisit tout sur son passage. Aucun seigneur ne s’opposât à lui, tous, obéissaient sans aucunes résistances… Révoltant non ? Ce fut aussi mon point de vue, mais après tout, qu’aurions nous pus faire contre l’armée du mal ? Eh bien je vais vous le dire, nous aurions pus tout d’abord essayer de leur tenir tête ! Personne ne fut surpris lorsqu’Oldrack devint l’une des seules îles résistante à la grande puissance du seigneur Argor.

Krunfats, quant à elle, reculait de plus en plus sous le poids des hommes du maître du mal. Là ou il passait, il n’y restait plus que désolation et terreur. Cela ne faisait aucun doute, cette îles avait besoin d’aide et vite ! C’est pour cela que Oldrack ainsi que quelques îles résistantes envoyèrent leurs armées sur le plus gros champ de bataille que le monde n’est jamais connut…Au final, Argor fut repoussé et tout redevînt à peu près comme avant… Enfin si l’on peut dire ça comme ça ! Il s’était créer entre toutes les îles rescapées, une sorte de climat pesant, une tension meurtrière et craintive d’un bout de territoire à un autre. En fait, une personne qui menait une vie dans une des propriétés d’Argor mènerait à peu près la même dans un domaine de résistants. Mais que voulez-vous, les gens croient que parce qu’ils ne sont pas dirigés par le seigneur du mal, ils sont libre, je les laisse croire ce qu’ils veulent mais au fond d’eux, ils savent pertinemment que ce n’est pas la vérité… Bref, je m’écarte de l’histoire, comme je le disais, le contraste de vie n’est pas aussi différent d’une île à l’autre. La guerre a fait beaucoup de ravages et a détruite pas mal de vies, de villages et a fait coulé beaucoup de sang.

Sur Oldrack, la nature douce et paisible a laissée place aux ruines et aux taudis qui servent de logements provisoires pour certains…Bien sur, il n’en ai pas partout pareille, dans les secteurs riches de l’île, de grands châteaux abritent de riches paysans, de grands chevaliers et de puissants seigneurs. Les inégalités de richesses et de conditions de vies sont très inégales d’une île à une autre. Un enfant né après la guerre dans une région pauvre sera destiné à l’être toute sa vie. Au contraire, un garçon né dans une région puissante et riche aura une belle vie…Tut ça pour vous racontez dans quelles conditions nous vivons, nous, habitants d’Oldrack. Et oui, car vous l’aurez devinés, je suis de cette île ! Je vie tous les jours avec les contraintes et les petits traquas quotidiens d’ici. Comme je vous l’ai raconté ci-dessus, la vie n’est pas rose ! Mais je ne m’en plains pas, je suis le court des choses. Je ne suis pas spécialement motivé par l’argent, d’ailleurs, je vis dans un petit village pauvre à l’entrée d’une grande forêt bordant un gigantesque château. La routine s’est installée petit à petit chez nous, notre manque d’argent ne nous empêche pas de rayonner au plan militaire… Effectivement, quelques uns de nos meilleurs archers partent pour la ville, ils effectuent leur service militaire pour le roi. En effet, notre petit village est très reconnut pour ses surdoués à l’arc. Chaque enfant apprend tout petit le maniement des armes légères dans l’espoir qu’un jour, ils puissent partir pour le royaume servir le seigneur. Tous espèrent avoir une vie meilleure, cependant, très peu y arrivent un jour.

Pour ma part, je n’ai jamais attaché grande importance à avoir une vie plus lucrative. Je voulais seulement être une personne comme les autres, avec un revenu convenable, une femme ni belle ni moche, deux enfants qui seraient eux aussi tout ce qui a de plus normale. Mais comme le dit l’expression connue de tous, rien ne se passe toujours comme on le désir… Mais ça, c’est une autre histoire, laissez moi quand même vous la raconter…

( A SUIVRE…)